Le “Trait Social” mobilisé
Filiale du groupe Batigère, l’Association pour le mieux-être et le logement des isolés (AMLI) gère 3 800 places en logements accompagnés et 3 000 places d’hébergements d’urgence dans le Grand Est dédiées à des publics en situation de précarité. En 2019, l’association a aussi épaulé 13 000 ménages.
« Quand on accompagne des personnes particulièrement fragiles, nous devons impérativement poursuivre notre activité. » Coûte que coûte, continuer. C’est le leitmotiv de l’AMLI, et celui de sa directrice générale Florence Glanois Rolland, confrontée à une situation complexe à gérer. « Nous avons besoin de présentiel. Pour nos missions dans les différentes structures, il n’y a pas le choix. »
Pédagogie et inventivité
Dans les pensions de famille, les foyers où les « résidences autonomie » pour personnes âgées, l’association se doit d’être là, virus ou pas. Il a fallu s’adapter, « faire beaucoup de pédagogie », et faire preuve parfois d’un peu d’inventivité. Dans les foyers de travailleurs où tout le monde ne parle pas forcément français, « les mesures de vigilance ont été traduites en sept langues », les attestations de déplacement illustrées avec des pictogrammes.
« Les choses ont changé »
Partout, les espaces de convivialité sont fermés jusqu’à nouvel ordre, les activités collectives interrompues. L’association reste cependant joignable via CALI, un numéro d’écoute unique et d’accompagnement. Ici on assure le portage de course, de médicaments… Là, « des travailleurs sociaux appellent les résidents vulnérables » pour s’assurer que tout va bien. Une plateforme de commande permet d’assurer la continuité des livraisons des repas sur les différents sites. « En quinze jours, beaucoup de choses ont changé, souffle Florence Glanois Rolland, les gens sont solidaires. »
Retrouvez l’interview complète ici : Batigère_La Semaine du 0904